La plupart d’entre nous sommes convaincus qu’il faut laisser chauffer son moteur au moins 10 ou 15 minutes avant de démarrer par temps froid.  En fait, nous pensons même qu’il peut être dommageable pour le moteur de prendre la route lorsque celui-ci n’est pas assez chaud.  Mais qu’en est-il exactement?

Selon Transport Canada, il ne faut pas plus de 30 secondes à un moteur pour être en condition de rouler, mais on s’entend que la conduite risque d’être plutôt désagréable car un moteur froid donne souvent l’impression de rouler sur des roues carrées.  Ça « boite » comme on dit.

Dans ce cas, il est peut-être souhaitable d’opter pour une ou deux minutes de temps de réchauffement, mais pas plus, car un moteur froid qui se réchauffe uniquement en tournant au ralenti est très polluant.

Par la suite – très important – il nous faut rouler tout doucement dans les premières minutes et ne surtout pas y aller à haut régime.  L’idée est de permettre à l’huile épaissie par le froid de devenir plus fluide.

Dernier conseil :  Jusqu’à ce que le moteur ait atteint sa température normale ou presque, il est recommandé de faire fonctionner le ventilateur de chauffage à basse intensité.

Pourquoi pas un chauffe-moteur

Pour résoudre le problème de froid, certaines personnes opteront pour un chauffe-moteur branché sur une minuterie afin qu’il s’allume au maximum trois heures avant le départ.

Les avantages?  Un moteur qui démarrera plus efficacement, un habitacle qui se réchauffera plus rapidement et, en bout de ligne, un moteur qui produira moins de polluants nocifs, tout en vous permettant de réaliser des économies de carburant sur les premiers kilomètres de votre parcours.

Jackie Beaudoin, Leclerc Assurances et Services Financiers
Sources: Transport Canada,  Le Devoir, Economobile