Logo Facebook Leclerc Assurances
1 800 567-0927

Écrivez-nous

Mieux informés pour être mieux protégés contre la fraude

Mieux informés pour être mieux protégés contre la fraude

Mieux informés pour être mieux protégés contre la fraude

Nous entendons beaucoup parler de fraude ces dernières années et cela n’est pas sans créer, chez certains d’entre nous, de l’insécurité.  Mais qu’en est-il exactement?  Qu’y a-t-il à savoir pour ne pas tomber dans les nombreux pièges créés par la facilité d’accès à l’information?

Nous nous sommes documentés auprès de l’Autorité des marchés financiers et vous proposons ici un résumé de tout ce qu’il est important de savoir pour éviter la fraude.

Tout ce qu’il est important de savoir pour éviter la fraude

LES MESSAGES PROVENANT SUPPOSÉMENT D’UNE SOURCE CONNUE

Tout d’abord, nous devrions tous savoir, à ce jour, qu’aucune institution financière ne nous contactera jamais par courriel, téléphone ou texto pour mettre à jour notre dossier. De ce fait, il faut éviter à tout prix de donner nos renseignements personnels ou mots de passe par le biais de liens Internet et d’ouvrir une pièce jointe sans être certains qu’elle provienne d’une source sûre.

En cas de doute, nous nous devons d’appeler tout simplement l’entreprise qui nous a contactés en utilisant le numéro de téléphone officiel inscrit sur leur site Web et non pas celui fourni dans le courriel ou au téléphone.

ATTENTION ICI : Même les fraudeurs utilisent les potentielles menaces de fraude comme prétexte pour nous soutirer des informations personnelles. Il ne faut pas tomber dans le panneau!

COMMENT DÉTECTER UN VOL D’IDENTITÉ

Bien que l’inscription à un service de surveillance de notre dossier de crédit permette de mettre en place un système d’alerte, cela n’est toutefois pas une garantie absolue contre la fraude. Ce qu’il faut, c’est :

  • Surveiller nos relevés de comptes bancaires et de cartes de crédit ainsi que toute nouvelle facture reçue par la poste.
  • Signaler immédiatement toute activité suspecte à notre institution financière. Au besoin, demander l’annulation de nos cartes de crédit ou l’émission de nouvelles pièces d’identité.
  • Consulter notre dossier de crédit auprès des principaux bureaux de crédit (Equifax et TransUnion) de façon régulière pour voir s’il contient des erreurs.
  • Nous pourrions aussi placer un message d’alerte à la fraude auprès des principaux bureaux de crédit. Ce message indique aux prêteurs qui consultent notre dossier qu’ils doivent porter une attention particulière aux demandes de crédit nous concernant et qu’ils doivent confirmer notre identité avant d’accepter toute demande.

CE QUI PEUT ARRIVER SI NOUS SOMMES VICTIMES DE VOL D’IDENTITÉ

Voici des exemples de ce qu’un fraudeur peut faire avec nos informations personnelles :

  • Vider notre compte de banque.
  • Acheter avec notre carte de crédit.
  • Vendre notre maison et obtenir l’argent.
  • Emprunter de l’argent en utilisant notre nom.

LES INFORMATIONS À NE JAMAIS RENDRE PUBLIQUES

  • Notre numéro d’assurance sociale
  • Nos numéros de cartes de crédit ou de débit
  • Nos mots de passe
  • Les réponses aux « questions secrètes » que notre institution financière utilise pour nous identifier (l’endroit où nous sommes nés, le nom de famille de notre mère, etc.).

Voici certaines autres informations qu’il vaut préférablement mieux ne pas rendre publiques sur les réseaux sociaux, par exemple :

  • Notre date de naissance
  • Notre adresse de résidence
  • Notre lieu de travail
  • Notre statut matrimonial
  • Le nom de notre conjoint ou conjointe
  • Etc.

LES PROPOSITIONS D’INVESTISSEMENT DOUTEUSES

Nous rêvons tous de découvrir un filon qui nous permettra d’accéder à la richesse et les fraudeurs savent exploiter ce désir qui sommeille en chacun de nous.  Voici quelques exemples de situations pour nous mettre la puce à l’oreille et nous permettre de détecter si la personne qui tente de nous convaincre d’une belle opportunité est vraiment honnête :

  • Nous n’avons rien demandé et un inconnu nous approche pour nous parler d’une occasion en or.
  • L’investissement qu’on nous offre est trop beau pour être vrai.
  • On nous demande d’agir très rapidement.
  • La personne affirme détenir des informations privilégiées. (Si on nous donne si généreusement ce « bon tuyau », c’est probablement que l’information est fausse.)

TOUJOURS FAIRE

  • Nous informer sur le produit d’investissement qu’on nous propose.
  • Valider que le courtier est inscrit au registre de l’Autorité et que son numéro de téléphone correspond à celui indiqué dans le registre.
  • Demander l’avis de l’Autorité concernant une plateforme d’investissement ou un conseiller.
  • Consulter la liste noire de sites Web et de compagnies sollicitant illégalement des investisseurs.
  • Nous méfier des promesses de rendements élevés sur des investissements à faible risque.
  • Signaler un cas de fraude ou de possible infraction à l’Autorité.
  • Recommandé : Nous abonner aux mises en garde de l’Autorité.

NE JAMAIS FAIRE

  • Envoyer d’argent à une personne que nous ne connaissons pas à la suite d’un appel ou d’un courriel non sollicité.
  • Prendre de décision précipitée ou sous pression.
  • Divulguer des renseignements personnels sensibles, par exemple des renseignements bancaires, un numéro de permis de conduire ou les détails d’une facture de service public.
  • Investir avec un courtier qui n’est pas inscrit auprès de l’Autorité.
  • Non recommandé : Investir en payant à l’aide de votre carte de crédit.

Nous sommes victimes d’une fraude? Il faut porter plainte.


Jackie Beaudoin, Leclerc Assurances et Services Financiers
Source:  Site Web de l’Autorité des marchés financiers