29 Mar Rouler électrique : convaincus ou indécis

Bien que la voiture électrique gagne en popularité, on constate que les habitudes ne sont pas si faciles à changer.  De ce fait, nous sommes encore une majorité à nous interroger sur la question.

Bien sûr, il s’agit d’un choix écologique intéressant.  Pourtant, nous vivons tout de même certaines réticences à passer de l’essence à l’électricité.  Pourquoi?

Peut-être est-ce, tout simplement, parce que nous ne sommes pas assez informés…

Voici quelques énoncés qui vous aideront peut-être à y voir plus clair :

• À l’achat ou location d’un véhicule électrique, le gouvernement du Québec offre une subvention allant jusqu’à 8 000 $ et le gouvernement du Canada, jusqu’à 5 000 $. Les concessionnaires partenaires peuvent offrir à leurs clients l’aide financière gouvernementale immédiatement au moment de la transaction, en déduisant le rabais du coût du véhicule.
• Vous pouvez obtenir jusqu’à 600 $ de remboursement à l’achat et l’installation d’une borne de recharge de 240 volts à votre domicile.
• Lorsque vient le temps de faire le plein d’énergie, un véhicule électrique peut coûter au moins jusqu’à cinq fois moins cher qu’un modèle à essence. Pour 20 000 km, cela revient à environ 400 $ versus entre 1 500 $ à 2 000 $ en essence.
• La station-service se trouve directement dans votre cour. Sinon, le Circuit électrique – qui est le plus gros réseau du Canada – a plus de 3 000 bornes à lui seul, mais il y a d’autres réseaux (Chargepoint, Electrify Canada, Pétro Canada, EVDuty et quelques autres) qui, à eux seuls, rajoutent près de 3 000 bornes supplémentaires sans compter les propriétaires de VÉ qui partagent leurs bornes sur Plugshare et autres sites de partage, et ce, souvent gratuitement.
• Finis les changements d’huile ou de bougies d’allumage. On peut aussi dire adieu aux problèmes de transmission et de tuyau d’échappement. 
• Aucune odeur et aucune pollution sonore.
• Préchauffage du véhicule en hiver sans aucune pollution.
• Meilleure tenue de route et plus grand pouvoir d’accélération que les modèles à essence.
• La plupart des assureurs offrent un rabais sur la prime d’assurance auto.

QU’EST-CE QUI SE PASSE EN HIVER AVEC UNE VOITURE ÉLECTRIQUE

Comme la voiture électrique ne profite pas de la perte thermique du moteur à combustion, il est vrai que l’autonomie en hiver peut être considérablement réduite. Si on compare la meilleure autonomie obtenue en été avec les pires froids de l’hiver, un véhicule électrique peut perdre jusqu’à 50% d’autonomie. Ce qui veut dire qu’une voiture comme la Chevrolet Bolt EV qui, en été, peut faire jusqu’à 500 km dans les meilleures conditions pourrait ne faire que 250 km à -30. Une voiture à essence est généralement 20 % plus énergivore sous zéro tandis qu’une voiture électrique sera autour de 30 % à 40 % plus énergivore sous zéro.

En terminant, si on fait le calcul de toutes les sources d’économie auxquelles on peut bénéficier en passant à l’électricité, on peut facilement dire qu’il en coûte de 6 à 8 fois moins que d’avoir un véhicule à essence.

Nous vous invitons à visiter le site de l’Association des véhicules électriques du Québec qui compte plusieurs centaines de bénévoles qui s’impliquent dans l’adoption du véhicule électrique au Québec depuis 2014.

Jackie Beaudoin, Leclerc Assurances et Services Financiers
Sources :  Hydro-Québec, Gouvernement du Québec, Gouvernement du Canada. AVEQ